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Communiqué de presse du 25.01.19

Communiqué de presse du 25.01.19

L’association RESPE (Regroupement pour les Écoles Sans Pylône Électrique) basée à Grône fait état à ce jour de la situation sur la ligne THT qui va passer juste au- dessus du centre scolaire du village.

En cette fin janvier 2019, nous avons la seule certitude que la société Swissgrid continue de construire la ligne telle qu’elle a été prévue, sans tenir compte de la problématique du centre scolaire, et ce visiblement en tout accord avec l’OFEN (Office Fédéral de l’énergie) ainsi que de l’ESTI (Inspection Fédérale des installations à courant fort) et du DETEC (Département Fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication).

Le ministre Valaisan de l’énergie, Monsieur Roberto Schmidt a pu négocier un accord de principe avec Swissgrid, lui donnant le droit d’étudier un possible déplacement de cette ligne, 200 mètres plus au sud que le tracé actuel, sur la zone du centre scolaire de Grône. Le conseil d’Etat Valaisan le soutien verbalement dans sa démarche, tout comme les présidents de toutes les familles politiques du Valais, de St-Maurice à Obergoms.

Il faut savoir que cette procédure est unilatérale de la part du canton et qu’on ne  sait pas si elle pourra voir le jour ou non. Pour qu’il y ait une infime chance de pouvoir déplacer la ligne, il faut que l’Etat du Valais soit prêt avec le projet avant que la construction des 4 pylônes dont RESPE demande le déplacement n’ait débuté.

Swissgrid informe, dans son planning de construction, commencer cette année 2019 les travaux sur la commune de Grône.

Quelques points important à ce jour :

Environ 34 pylônes de la ligne Chamoson/Chippis demandent des mesures de protections. Selon les directives cantonales et fédérales en vigueur, les constructions sont interdites en zone de dangers élevés, ce qui est le cas du pylône 150, si situant à l’ouest de la zone du centre scolaire. Cette règle doit naturellement être  appliquée avec la plus grande rigueur lorsqu’il s’agit d’objet vitaux, comme une ligne à très haute tension (Idem que Hôpitaux, bâtiment du feu, écoles, etc.). Au cas où une dérogation de la part des instances fédérales devait tout de même être accordée, des mesures de protections sont nécessaires. Ceci est clairement écrit dans le rapport du géologue cantonal du Valais mais dont visiblement, personne n’y attache d’importance.

A se demander alors pour quelle raison notre géologue a fait, de manière

extrêmement professionnelle ce rapport, si tout le monde s’en fout ?

De son coté, Swissgrid parle déjà de mesures de protection pour ce pylône (donc pas de déplacement), ce qui veut dire qu’ils ont déjà obtenu officiellement une dérogation fédérale. Par contre, ces mesures doivent obligatoirement faire l’office d’une mise à l’enquête publique, ce que Swissgrid compte faire mais,

seulement durant ou à la fin de la construction de la ligne. Nous sommes

effarés que les instances fédérales puissent cautionner un tel agissement au mépris de toutes les règles et loi en la matière, se moquant ainsi ouvertement de tout un canton, le nôtre, le Valais.

Nous avons mis en garde en date du 18.01.2019 le département valaisan de l’aménagement du territoire (avec copie pour tout le Conseil d’Etat) de cet état de fait.

Nous avons également mis en garde de cette situation la commune de Grône qui, selon les dires de Swissgrid, veut déjà protéger son territoire dans cette zone avec la création d’une digue. Celle-ci deviendrait donc hypothétiquement un projet commun, financièrement en tous les cas.

Nous avons, en date du 22.01.2019, demandé à l’OFEN, l’ESTI ainsi qu’au DETEC des renseignements sur cette façon de procéder et surtout sur les responsabilités qu’ils sont prêt à prendre en pareil cas. Nous les avons également invité à venir sur place pour une visite des lieux et une table ronde afin d’échanger nos points de vues et nos informations.

Il faut bien comprendre que Swissgrid compte construire sa ligne puis, faire les mises à l’enquête publique quand aux mesures de protection obligatoires de ses pylônes. Cette procédure peut légalement prendre des années avant d’aboutir si des recours devaient se faire jour.

Comment, dès lors, les instances cantonales, fédérales, en particulier l’ESTI qui est chargée de l’inspection et de la sécurité de la ligne, peuvent autoriser que cette ligne va rester durant un long laps de temps sans aucune sécurisation et du coup sans que ses riverains eux-mêmes soient en sécurité.

Nous ne pouvons évidemment pas, tolérer cela, ni concevoir que toutes les familles politiques valaisannes qui soutiennent le déplacement afin de préserver une école publique de plus de 700 enfants (rappelons-le tout de même), laissent passer ça.

Nous serons obligés de mettre nos enfants dans ce centre scolaire, sous cette ligne. Nous ne comprenons pas que le département de l’instruction publique ne fasse que « soutenir » le département de l’énergie dans ce dossier, sans le combattre lui- même avec force pour protéger un de ses établissements et qu’ensuite il acceptera, (même que tout le monde s’accorde à dire à ce jour que ce site sera dangereux lorsque la ligne sera là) de déplacer le centre scolaire, ni même d’autoriser les enfants à suivre la classe dans un autre établissement de la région (impliquant les déplacements et les repas sur place) et cela au frais du canton, donc au frais du contribuable.

Citoyennes et citoyens, femmes et hommes politiques de notre canton, il est l’heure de déterrer la Matze et d’imposer nos droits. Alors même que nous entrons déjà dans une phase électorale fédérale puis communale et enfin cantonale remplaçons ceux qui n’osent pas, ne s’engagent pas et ne défendent pas le peuple, ils n’ont rien à faire à la tête de nos institutions. Idem pour ceux qui se glorifieront du travail des autres en se l’appropriant alors qu’ils ont juste regardé passer le train.

Association RESPE

admin

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